La famine "provoquée par l'homme" à Gaza peut être évitée si on laisse entrer l'aide

11:1026/02/2024, Pazartesi
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Des enfants palestiniens, avec des récipients vides, attendent dans une file d'attente de la nourriture, distribuée par des organisations caritatives à Gaza, le 24 février 2024.
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Des enfants palestiniens, avec des récipients vides, attendent dans une file d'attente de la nourriture, distribuée par des organisations caritatives à Gaza, le 24 février 2024.

Une grave famine dans la Bande de Gaza peut être évitée si on laisse entrer l'aide, a déclaré dimanche le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA).

"La dernière fois que l'UNRWA a pu livrer de l'aide alimentaire au nord de la Bande de Gaza, c'était le 23 janvier"
, a déclaré Philippe Lazzarini sur X.

"Nous avons depuis lors, avec d'autres agences de l'ONU, mis en garde contre une famine imminente, lancé un appel pour un accès régulier de l'aide humanitaire et déclaré que la famine pouvait être évitée si davantage de convois de vivres étaient autorisés à entrer régulièrement dans le nord de la Bande de Gaza",
a-t-il ajouté.

Et de poursuivre:
"Nos appels à envoyer de l'aide alimentaire ont été rejetés et sont restés lettre morte. Il s'agit d'une catastrophe provoquée par l'homme. Le monde s'est engagé à ne plus jamais laisser la famine se reproduire. La famine peut encore être évitée grâce à une véritable volonté politique d'accorder l'accès et la protection à une aide significative".
De plus, il a ajouté:

Les jours à venir mettront une fois de plus à l'épreuve notre humanité et nos valeurs communes.

Depuis l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, faisant plus de 29 690 victimes, provoquant des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité, tandis que près de 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l'attaque du Hamas.


La guerre israélienne contre Gaza a poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la Bande de Gaza ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.

Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Un arrêt de la CIJ, rendu en janvier, a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.


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