Un correspondant d'Anadolu, citant des témoins oculaires, a rapporté que la frappe aérienne visant la maison de la famille Shahin, dans le district de Rafah, a entraîné d'importantes destructions dans la zone ciblée, qui abritait des personnes déplacées de diverses régions de la Bande de Gaza.
La ville de Rafah connaît un afflux important de réfugiés. Elle accueille au moins 1,4 million de Palestiniens, dont plus d'un million de personnes déplacées qui ont fui les attaques menées dans le nord et le centre de la Bande de Gaza par l'armée israélienne. Israël affirmait dès le déclenchement des hostilités, que Rafah était une "zone protégée".
Israël poursuit son offensive contre la Bande de Gaza où au moins 29 606 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 69 737 autres blessés, depuis une attaque transfrontalière lancée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon les autorités de Tel-Aviv, 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l'attaque du Hamas.
Les Nations unies estiment que la guerre menée par l'armée israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites.
Les hostilités se sont toutefois poursuivies sans relâche et les livraisons d'aide sont dramatiquement insuffisantes pour faire face à la catastrophe humanitaire dont pâtit l'enclave palestinienne assiégée.