La diplomatie qatarie annonce la libération de 30 prisonniers palestiniens en Israël en échange de 10 détenus israéliens à Gaza

La rédaction
09:451/12/2023, Cuma
AA
Les prisonniers israéliens remis à la Croix-Rouge par le groupe de résistance palestinien Hamas, ont été emmenés en Égypte par le poste-frontière de Rafah à Gaza, le 01 décembre 2023. Crédit photo: AA
Les prisonniers israéliens remis à la Croix-Rouge par le groupe de résistance palestinien Hamas, ont été emmenés en Égypte par le poste-frontière de Rafah à Gaza, le 01 décembre 2023. Crédit photo: AA

Le Qatar a annoncé jeudi la libération de 30 détenus palestiniens en Israël en échange de 10 "otages" retenus dans la bande de Gaza, au septième jour de la trêve humanitaire.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a déclaré sur X la libération de 30 Palestiniens -dont 23 mineurs et 7 femmes- incarcérées en Israël, en échange de 10 israéliens-dont 2 mineurs et 6 femmes- retenues dans la bande Gaza.


"Les deux citoyens russes libérés la veille (mercredi) comptent parmi les 10 otages,"
précise le porte-parole de la diplomatie qatarie.

Deux otages retenus dans la bande de Gaza, Mia Schem (une Franco-Israélienne de 21 ans) et Amit Sassouna, avaient été libérées plus tôt ce jeudi.


Peu de temps avant l’annonce de la diplomatie qatarie, l’armée israélienne a rapporté par voie de communiqué, publié sur Telegram, que six
"otages"
israéliens ont été remis au Comité international de la Croix-Rouge et étaient en route vers le territoire israélien.

L’armée de l’État hébreu a indiqué, dans un deuxième communiqué publié ultérieurement, que les six derniers israéliens libérés
"sont sur le territoire israélien",
ajoutant qu’
"ils se rendront ensuite à la base de Hatzerim, où ils subiront une première évaluation médicale".

Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures et fait des dizaines de milliers de victimes civiles, en majorité des enfants et des femmes.

Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.


Une trêve de quatre jours entre les factions de la résistance palestinienne et Israël est entrée en vigueur officiellement vendredi 24 novembre à l’aube dans la bande de Gaza, après une médiation qatarie, égyptienne et américaine.


Cette trêve humanitaire a été prolongée de 48 heures, une première fois, avant d’être prolongée in extremis par les deux belligérants, au moins jusqu’à vendredi 1ᵉʳ décembre.

Parmi les dispositions de cette trêve, un cessez-le-feu temporaire, un échange de prisonniers entre le Hamas et Tel-Aviv et l’entrée des camions d’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne ravagée par la guerre, où vivent 2,3 millions de Gazaouis.


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