C'est ce qui ressort d'un communiqué de la Banque mondiale relayé par l'agence de presse tunisienne (TAP), et consulté par Anadolu.
Le communiqué indique que la mise en œuvre du nouveau cadre de partenariat stratégique se fera en partenariat entre la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), en plus des investissements supplémentaires de ces deux dernières institutions, en mobilisant des allocations annuelles sur une période de cinq ans, allant de 400 et 500 millions de dollars.
Le cadre de partenariat stratégique avec la Tunisie comprend trois objectifs principaux liés à la création d'opportunités d'emplois de haute qualité par le secteur privé, la valorisation du capital humain, l'amélioration de la capacité à faire face au changement climatique et la réduction des émissions de carbone.
Il est à noter que les pourparlers sur le cadre de partenariat stratégique pour la Tunisie ont été temporairement suspendus le 6 mars 2023 par la direction de la Banque mondiale, en raison de la polémique provoquée par les déclarations du président Kaïs Saïed concernant les migrants africains.
La Tunisie est en proie à une grave crise économique, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus, puis de la guerre russo-ukrainienne en cours depuis le 24 février 2022.
En 2010, la dette publique tunisienne totale s'élevait à environ 16 milliards de dollars, soit l'équivalent de 55 % du PIB, passant à 20,6 milliards de dollars en 2017, puis à 29 milliards de dollars en 2020, et atteignant 35 milliards de dollars à la fin de 2022.