Crédit Photo : BASHAR TALEB / AFP
Un enfant palestinien attristé profondément, marche les pieds nus dans une rue criblée de déchets et de décombres en raison des bombardements de l'armée d'occupation israélienne, à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, en Palestine, le 6 juillet 2024.
Le chef de la politique étrangère de l'UE a condamné, lundi, la dernière attaque israélienne contre une école de l'ONU à Gaza.
Se disant consterné par l'attaque contre l'école de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Josep Borrell a déclaré sur la plateforme X:
"Les civils doivent toujours être protégés. Les locaux de l'ONU ne doivent pas être utilisés à mauvais escient, ni être la cible d'attaques".
Il a également exhorté le Hamas et Israël à accepter un cessez-le-feu.
Samedi, l'armée israélienne a affirmé avoir pris pour cible des militants du Hamas à l'intérieur de l'école Al-Jaouni, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la Bande de Gaza. Cette attaque aurait tué 16 Palestiniens et en aurait blessé 50 autres.
La guerre contre Gaza a conduit de nombreux civils palestiniens à se réfugier dans les écoles, faute d'autre refuge.
Au cours de son offensive sur Gaza, qui en est à son neuvième mois, Israël n'a eu de cesse de cibler des installations civiles telles que des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte.
Selon les règles de la guerre, ces installations sont protégées contre toute atteinte, car les attaques les ciblant pourraient être qualifiées de crimes de guerre.
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023.
Près de 38 200 Palestiniens ont été tués depuis lors, principalement des femmes et des enfants, tandis que plus de 87 900 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Neuf mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.
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