Nous devons profiter de la pression militaire pour avancer vers un accord et ne pas laisser passer l'occasion.
Les déclarations de Gallant interviennent au lendemain de celles du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, qui a affirmé dimanche qu'Israël n'accepterait pas un accord avec le Hamas à moins que celui-ci ne permette à l'armée israélienne de reprendre le combat à Gaza.
Cette déclaration a été largement perçue comme une tentative de saboter tout progrès dans les négociations indirectes en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.
Depuis des mois, les efforts des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte pour négocier un accord entre Israël et le Hamas en vue d'un échange de prisonniers et d'un cessez-le-feu ont été entravés par le rejet par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu des appels du Hamas à l'arrêt des hostilités.
Neuf mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant, privant les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël fait actuellement l'objet de poursuites pour crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a récemment ordonné la fin immédiate de son opération militaire dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant son invasion le 6 mai dernier.