Israël lance des dizaines de raids sur Gaza au premier jour de l'Aïd Al-Fitr

Des Palestiniens pleurant près des corps des membres de leur famille tués lors d'un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Nuseirat dans le centre de Gaza, le premier jour de la fête de l'Aïd al-Fitr marquant la fin du mois sacré du Ramadan, à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir el-Balah, le 10 avril 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas.

Au premier jour de l'Aïd al-Fitr, l'armée israélienne a annoncé, mercredi, avoir lancé des dizaines de frappes aériennes sur diverses zones de la bande de Gaza, en proie à une guerre depuis 6 mois.

L'armée a déclaré dans un communiqué :

Au cours des dernières 24 heures, des avions de combat et des forces aériennes ont attaqué des dizaines de cibles dans diverses zones de Gaza.

L'armée a affirmé que ses raids visaient notamment

"des sites militaires, des lance-roquettes et des ouvertures de tunnels",

signalant le déclenchement d

'"affrontements face-à-face"

avec des combattants palestiniens dans le centre de la bande de Gaza.

La seule troupe de l'armée israélienne dans la bande de Gaza est la brigade "Nahal", stationnée dans l'axe "Netzarim", qui sépare le nord de la bande de son sud, dans le but d'empêcher les déplacés de retourner vers le nord.

Selon l'armée,

"une roquette a été interceptée hier (mardi) depuis la région de Jabalia en direction de la colonie de Kfar Azza dans la couverture de Gaza".

Et de poursuivre:

"Il a également été observé que des obus de mortier ont été tirés sur nos forces, qui ont agi précisément dans la région de Shujaiya (nord), où un avion de combat a attaqué la rampe de lancement".

Jusuqu'à 08h00 (UTG), le mouvement Hamas n'avait pas commenté ce qui était évoqué dans le communiqué de l'armée israélienne.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour

"génocide''.

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