Des enfants déplacés jouant dans une rue à côté de leurs tentes le premier jour de la fête de l'Aïd al-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du Ramadan, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 avril 2024, alors que le conflit entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas se poursuit.
L'Aïd al-Fitr s'est transformé en "affliction" et en souffrance en Palestine et dans la bande de Gaza à cause de l'occupation israélienne, a déclaré un groupe palestinien ce mardi.
"L'occupation israélienne a transformé l'Aïd al-Fitr en Palestine, et plus particulièrement dans la bande de Gaza, en une période marquée par l'affliction et l'angoisse",
a déclaré le Haut Comité présidentiel pour les affaires ecclésiastiques en Palestine dans un communiqué.
Le groupe palestinien a souligné que la joie, le bonheur et la tranquillité habituels associés à l'Aïd al-Fitr ont été arrachés aux Palestiniens à cause de l'occupation israélienne, faisant de leur vie un enfer.
"Tout au long de ses campagnes de terreur prolongées en Palestine, l'occupation israélienne a délibérément réprimé et perturbé les fêtes religieuses musulmanes et chrétiennes",
a-t-il déclaré, notant que l'occupation
"a refusé aux fidèles musulmans l'accès à la mosquée al-Aqsa pour la prière et a empêché les chrétiens palestiniens d'atteindre Jérusalem pour célébrer Pâques".
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre la bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre 2023, qui aurait fait environ 1 200 morts israéliens.
Depuis cette date, au moins 33 360 Palestiniens ont été tués et au moins 75 993 autres blessés, sur fond d'énormes destructions et de pénuries de produits de première nécessité.
La guerre israélienne, qui en est à son 186e jour, a contraint 85 % de la population de Gaza au déplacement interne à cause des graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, alors que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été soit endommagées, soit détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de
"génocide"
devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a rendu en janvier un arrêt provisoire ordonnant à Tel-Aviv de mettre fin aux actes génocidaires et de prendre des mesures garantissant le passage de l'aide humanitaire aux civils à Gaza.
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