Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, avant une réunion sur la situation dans la bande de Gaza en marge d'une cérémonie marquant le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme aux bureaux des Nations Unies à Genève, le 12 décembre 2023.
L'Iran a annoncé son soutien au procès intenté par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice, pour "génocide" à Gaza.
Un communiqué publié par le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié la décision de l'Afrique du Sud de mesure
"responsable, courageuse et honorable"
, et qu'elle est basée sur le droit international pour défendre le peuple palestinien.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à soutenir cette initiative afin de garantir que les auteurs des crimes commis à Gaza répondent de leurs actes.
La diplomatie iranienne a souligné qu'Israël avait commis des crimes qui violent toutes les lois internationales contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, y compris le génocide.
Le ministère iranien a également appelé les forums et organisations internationaux, y compris le Conseil de sécurité des Nations Unies, à prendre des mesures urgentes pour mettre fin complètement aux attaques israéliennes sur Gaza.
Le 29 décembre, l'Afrique du Sud a déposé une plainte devant la Cour internationale de Justice, accusant Israël d'avoir commis un
"génocide"
dans la bande de Gaza, en proie à une guerre acharnée depuis plus de 3 mois.
Les premières audiences du procès dans cette affaire devraient débuter les 11 et 12 janvier.
Le 21 novembre, l'Afrique du Sud a suspendu ses relations avec Israël, en signe de protestation contre ses attaques à Gaza, et a été précédée par le rappel de son ambassadeur à Tel Aviv pour des consultations concernant les attaques sur la bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait, jusqu'à mercredi, 23 357 morts et 59 410 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que
"des destructions massives d'infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent"
selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.
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