Des centaines de Palestiniens ont été déplacés, mercredi, de la zone d'Al-Mawasi, dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, à l'ouest des villes de Khan Younès, après avoir été pris pour cible par les raids israéliens.
Le correspondant d'Anadolu, citant des témoins oculaires, a rapporté que des centaines de Palestiniens ont commencé à fuir la région d'Al-Mawasi, à l'ouest de Rafah, vers l'ouest des villes de Deir Al-Balah (au centre) et de Khan Younès (au sud).
La nuit dernière, des avions quadricoptères ont tiré sur nous et l'armée israélienne a ciblé notre tente.
Situation humanitaire critique
L'armée israélienne s'efforce de rassembler les personnes déplacées de Rafah dans la région d'Al-Mawasi, située sur la bande côtière de la mer Méditerranée, qui s'étend sur une distance de 12 kilomètres et un kilomètre de profondeur, depuis Deir Al-Balah au nord, en passant par le gouvernorat de Khan Younès au sud, jusqu'à l'entrée de Rafah à l'extrême sud de la bande de Gaza.
La zone est en grande partie ouverte et non résidentielle. Elle manque également d'infrastructures, de réseaux d'égouts, de lignes électriques, de réseaux de communication et d'Internet, et la plupart de ses terres sont divisées en serres agricoles ou de sable.
Conditions de vie inhumaines
Dans cette petite zone géographique, les personnes déplacées vivent dans une situation tragique et font face à une pénurie de vivres et des soins nécessaires.
L'armée israélienne poursuit son opération militaire contre la ville de Rafah, lancée le 6 mai, ignorant les avertissements régionaux et internationaux sur les répercussions de cette opération, compte tenu de la présence d'environ 1,4 million de personnes déplacées dans la ville.
Israël poursuit la guerre malgré l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à mettre fin immédiatement aux combats, et en dépit du fait que la Cour internationale de Justice (CIJ) exige des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.