Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a annoncé, dimanche, qu'il tirait les conséquences de l'absence de majorité absolue pour le "camp Ensemble" aux élections législatives et qu'il présenterait sa démission au président Emmanuel Macron, lundi 8 juillet.
Déclarant que la dissolution de l'Assemblée n'était pas de son fait, Attal s'est toutefois réjoui des résultats, supérieurs aux estimations de l'entre-deux tours.
Si la démission de Gabriel Attal est acceptée, il deviendra le deuxième Premier ministre à être resté le moins longtemps à Matignon, derrière Bernard Cazeneuve, qui fut premier ministre de François Hollande pendant cinq mois (6 décembre 2016 – 15 mai 2017).
Ce dimanche, les Français se sont rendus aux urnes pour le second tour des élections législatives anticipées. Le Nouveau Front populaire termine en tête en nombre de sièges avec 178 à 205 députés, selon une projection Elabe. Ensemble pour la République (Coalition présidentielle) arrive en deuxième position, avec 157 à 174 sièges estimés (contre 245 dans l'Assemblée sortante). Le camp présidentiel perd sa majorité relative mais se maintient en deuxième force à l'Assemblée.
Le Rassemblement national et ses alliés, grands vainqueurs du premier tour de ce scrutin, seraient finalement distancés, avec 113 à 148 sièges.
Aucun bloc n'arrive ainsi à obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale. En France, les électeurs élisent 577 députés pour siéger au sein de la chambre basse du Parlement. Pour qu'un parti obtienne une majorité absolue, il faut qu'il réunisse 289 sièges.