Les électeurs déposent leurs bulletins dans un conteneur après avoir voté dans un bureau de vote à Libreville le 27 octobre 2018, lors du second tour des élections législatives avec le parti du président Ali Bongo, dont la famille dirige le pays depuis près de 50 ans, côtoyant vers la victoire.
@Steeve Jordan/AFP
Suite à une plainte d’un parti d’opposition sur le non-renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE) dans les délais impartis
La Cour constitutionnelle gabonaise "
a constaté jeudi 5 janvier, la fin des pouvoirs du bureau actuel du Centre gabonais des élections, suite au non-renouvellement de celui-ci dans les délais impartis
" par la loi, a indiqué vendredi, Etienne Franky Meba, vice-président de la Réappropriation du Gabon, de son Indépendance pour sa Reconstruction (Réagir), parti d’opposition ayant déposé une plainte à la Cour contre le CGE.
Selon la décision de la Cour constitutionnelle du Gabon, quatre membres du bureau dissout du CGE doivent assurer les affaires courantes en attendant la mise en place d’un nouveau bureau.
"
Le renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections doit intervenir dans les trente jours qui suivent la notification de la présente décision
", a souligné la Cour dans sa décision.
Selon le vice-président du parti "Réagir", "
" a été obtenu suite à la requête introduite le 3 janvier dernier par ce parti d’opposition "
aux fins de la dissolution du bureau du CGE
".
Pour rappel, le Centre gabonais des élections présidé par Moïse Bibalou Koumba, a été mis en place en avril 2018 pour un mandat de deux ans. En juin 2020, le bureau de Moïse Bibalou Koumba avait exceptionnellement bénéficié d’une prorogation de son mandat.
Le bureau du Centre gabonais des élections est composé de cinq membres de la majorité au pouvoir et cinq membres de l’opposition. L’organisation matérielle et administrative des élections au Gabon relève à cet organe entièrement politique.
Pour faire partie du CGE, les candidats doivent avoir au moins 45 ans et au moins 10 ans d’expérience dans la haute administration publique ou à des postes de responsabilité dans le secteur privé. Ils doivent également justifier d’une expérience avérée dans la gestion des processus électoraux.
Le nouveau bureau du CGE qui doit être mis en place dans les prochains jours, sera chargé d’organiser la prochaine élection présidentielle en 2023 dont il lui reviendra de fixer la date.
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