La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese.
Francesca Albanese, experte de l'ONU récemment désignée "persona non grata par Israël", a déploré jeudi dans une publication sur la plateforme "X" la position du député du parti démocrate italien, Piero Fassino, quant au conflit actuel à Gaza.
Fassino conteste dans un éditorial publié jeudi sur le quotidien "la Republica" l'emploi du mot génocide pour qualifier les agissements d'Israël.
Il souligne dans le texte qu'il
"faut réfléchir sur le massacre perpétré par Hamas le 7octobre et la guerre amère qui a suivi, en laissant de côté les préjugés et les lectures manichéennes qui n'aident pas à comprendre la complexité de cette crise et comment agir pour la surmonter".
"Contester l'accusation de génocide à Gaza sans apporter aucune analyse factuelle ou juridique, allant à l'encontre de l'avis des experts en la matière et de la Cour internationale de Justice qui a reconnu sa plausibilité, ressemble plus à une apologie qu'à une analyse",
réplique pour sa part l'experte onusienne.
Israël a annoncé lundi avoir interdit l'entrée sur son territoire de la rapporteur spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens Francesca Albanese, pour des propos sur l'attaque du 7 octobre jugés
"antisémites"
par les autorités israéliennes.
Albanese avait critiqué la semaine dernière les propos du président français Emmanuel Macron décrivant l'assaut du Hamas sur le sol israélien comme
"le plus grand massacre antisémite de notre siècle".
Jugeant les propos de l'experte
"scandaleux",
les ministres israéliens des Affaires étrangères Israël Katz et de l'Intérieur Moshe Arbel ont annoncé qu'elle était désormais
"interdite d'entrée par Israël"
, et réclamé sa démission.
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