Une pétition dénonce l'utilisation de l'accusation d' "apologie de terrorisme" pour restreindre les voix écologistes et sociales en France.
À l'initiative de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, et de Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l'homme, une pétition signée par près de 10 000 citoyens a récemment été publiée pour dénoncer l'utilisation abusive de l'accusation d'"apologie de terrorisme".
Les signataires incluent notamment Ahmed Abbes, mathématicien et directeur de recherche, Arié Alimi, avocat engagé, Cédric Herrou, agriculteur et militant, ainsi que des intellectuels de renom tels qu'Étienne Balibar, philosophe, et Didier Fassin, professeur au Collège de France.
Des représentants d'organisations de défense des droits de l'homme, comme Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l'homme, et des militants en faveur de la justice sociale et écologique, figurent également parmi les signataires. Cette diversité d'acteurs, incluant des journalistes comme Edwy Plenel et Dominique Vidal, des artistes comme Nancy Huston et Edmond Baudoin, ainsi que des universitaires tels que Pascal Boniface, souligne l'ampleur de l'inquiétude face à la répression croissante de la liberté d'expression en France.
Une menace pour les mouvements sociaux
Appel à une réforme des pratiques judiciaires
Dernier cas médiatisé en date, celui de Zineb El Rhazoui, passée d'égérie de la laïcité à cible à abattre après avoir dénoncé le génocide palestinien et avoir refusé de condamner le 7 octobre.