Patrice Talon, le président du Bénin, face aux députés pour présenter le bilan de 2024 le 20 décembre, hausse le ton. Il dit que les menaces ne lui font guère peur et qu’il ne fera aucun compromis politique pour plaire.
"Aucun promis politique préjudiciable à notre développement ne sera concédé pour plaire à qui que ce soit ou satisfaire un quelconque consensus politique."
, a martelé Patrice Talon, le président béninois. Le ton est désormais ferme.
Pour certains observateurs de la politique béninoise, le chef de l’Etat fait allusion à la crise relative à la révision du code électoral qui secoue le Bénin. Mieux il déclare plus loin
"La démocratie et la compétition politique devront désormais être exclusivement et absolument au service du développement."
La morosité politique
La morosité politique
Le Bénin est environ à six mois de la date de dépôt des candidatures pour les élections législatives. Jusqu’à présent aucune activité politique n’est perceptible sur le terrain. Les partis de la majorité présidentielle comme ceux de l’opposition sont tous dans des dispositions stratégiques.
Aucune candidature n’est déclarée. Aucune réunion, aucun meeting ne se tient pour réveiller la population dont le désamour pour la chose politique grandit chaque jour.
Quand le président va déclarer à l’assemblée nationale qu’il ne fera aucun compris politique pour faire à plaire à quelqu’un, les analystes s’interrogent. Patrice Talon a-t-il conclu ainsi le débat sur la relecture du code électoral que d’aucuns qualifient de crisogène ?
Par Romuald VISSOH
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