![Des jeunes assistent à un concert le jour de "saba-saba", un euphémisme local pour le 7 juillet, jour symbolisant la lutte contre la tyrannie lorsque les dirigeants de l'opposition ont mené des manifestations pour exiger la fin du régime de parti unique au Kenya à la fin des années 90, à Nairobi le 7 juillet 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/12/26/bbce527f-rgigg4m7z3ipqcvhzlj6u.jpeg)
Un collectif de défenseurs des droits humains s'est inquiété mercredi du sort de trois jeunes influenceurs kényans, critiques du pouvoir, dénonçant "les récents enlèvements" dans un communiqué.
Des dizaines de disparitions ont été signalées par des groupes de défense des droits humains depuis la violente répression policière des manifestations anti-gouvernementales au Kenya en juin-juillet, lors desquelles plus de 60 personnes ont été tuées.
Billy Mwangi, 24 ans, aurait, selon les médias kényans, été enlevé samedi pour avoir critiqué le président.
Bernard Kavuli, 24 ans, aurait été kidnappé, selon le même média, dans une station-service au sud-ouest de Nairobi dimanche soir, après avoir publié des messages sur les réseaux sociaux critiquant le gouvernement et évoquant les violences post-électorales de 2007.
Le collectif mentionne également l'arrestation de Gabriel Supeet, détenu dans un commissariat, ainsi que la disparition de Naomi, dont seul l'identifiant sur les réseaux sociaux est connu.
Il estime:
Toute inaction à cet égard créerait un précédent dangereux et encouragerait de nouvelles violations des droits de l'homme.
Début décembre, cette ONG recensait 74 personnes enlevées depuis les manifestations, dont 26 toujours portées disparues.
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