Le Hamas accuse Israël d'avoir retardé l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers à Gaza en imposant de nouvelles conditions.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré mercredi que de nouvelles conditions israéliennes avaient retardé l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers à Gaza.
Le gouvernement israélien n'a fait aucun commentaire sur la déclaration du Hamas.
Les observateurs considèrent toutefois que l'annonce de Netanyahu n'est qu'un épisode de plus dans la série des blocages des négociations.
Depuis l'unique cessez-le-feu de la fin novembre 2023, le Premier ministre israélien a laissé entrevoir des progrès dans les pourparlers en vue d'un échange de prisonniers et d'un éventuel cessez-le-feu, pour ensuite insister sur la poursuite des opérations militaires dans la Bande de Gaza.
Israël détiendrait plus de 10 300 prisonniers palestiniens dans ses geôles, tandis qu'une centaine de captifs israéliens se trouveraient à Gaza. Le Hamas a déclaré que des dizaines de prisonniers israéliens avaient été tués lors de frappes aériennes menées sans discernement par Israël.
Au mépris des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit sa guerre génocidaire contre la Bande de Gaza, faisant plus de 45 000 morts depuis le 7 octobre de l'année dernière.
Le mois dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide, en raison de la guerre meurtrière qu'il mène contre la Bande de Gaza.