Une plateforme collaborative a divulgué sur son compte Twitter les captures d’écran d’une liste de noms de personnalités publiques visées ainsi que des discussions appelant à agresser des musulmans et des étrangers, qu’elle a partagées après avoir infiltré le groupe nationaliste Français Deter (FRDETER) sur une plateforme de discussion en ligne.
Les faits ont été révélés dimanche par la plateforme collaborative Tajmaât. À travers une série de tweets, suite à son enquête, cette dernière a dévoilé l'existence d'une communauté rassemblant divers groupes d’extrême droite nommée FR DETER dont les membres aux profils divers, éparpillés dans toute la France, appartiendraient pour certains aux forces de l'ordre ou encore à l'armée.
Si les menaces sont à peine dissimulées, à cela l’auteur ajoute qu’il mettra à jour les informations et divulguera si possible de nouveaux noms, ainsi que des renseignements tels que leurs adresses et leurs numéros de téléphone.
Par ailleurs, le compte Twitter Tajmaât a partagé des captures d’écran révélant des échanges à caractère raciste, xénophobe et islamophobe, entre les membres qui appartiendraient à une vingtaine de groupes d’extrême droite, tous sous le giron du groupe nationaliste Français Deter.
Cette affaire n’est pas s’en rappeler la mise en ligne en septembre 2021, sur le site d’extrême droite Fdesouche, d’une liste de personnalités "islamo-gauchistes". Des faits révélés à l’époque par le journaliste et militant franco-algérien, Taha Bouhafs, dont le nom apparaît une nouvelle fois dans la liste établie par les membres du groupe Français Deter.