Cette déclaration intervient alors que le gouvernement ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée nationale, rendant complexe l'adoption du projet de loi de finances.
Par voie d'un entretien publié dans "Ouest-France" la veille, Michel Barnier avait déjà laissé entendre que l'usage du 49.3 était une option sérieusement envisagée. Cet article constitutionnel, qui permet de faire passer un texte sans vote parlementaire, pourrait toutefois exposer le gouvernement à une motion de censure déposée par l'opposition.
Dans le contexte actuel, où la gauche et le Rassemblement national pourraient joindre leurs voix pour faire tomber le gouvernement, Michel Barnier reconnaît que son poste est en sursis:
Tout le monde le sait. Chacun doit prendre ses responsabilités.
Alors que des critiques émanent des collectivités locales, le Premier ministre a promis des ajustements significatifs dans leur direction. Lors d'une rencontre prévue avec des représentants départementaux à Angers, il a affirmé qu'il n'était pas question de recréer une taxe d'habitation ni d'introduire de nouveaux impôts locaux, malgré des propositions émanant de certains élus.