Initiée par des groupes d'extrême gauche et des étudiants, la manifestation a rassemblé environ 450 personnes, selon la préfecture d'Ille-et-Vilaine.
Le cortège, qui a débuté place Sainte-Anne vers 20 h 30 (UTC+1), a rapidement pris une tournure violente, entraînant la destruction de plusieurs vitrines de commerces et tentatives d'incendie, à l'initiative de quelques individus, selon un quotidien régional français.
La police a répondu par l'usage de gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires. Un journaliste présent sur les lieux a rapporté ces événements, soulignant que les officiers de police judiciaire étaient en train d'évaluer l'étendue des dégâts, qui toucheraient une quinzaine de commerces.
La maire de Rennes, Nathalie Appéré, a exprimé sur X sa tristesse, sa colère et son incompréhension face aux dégradations perpétrées par des extrémistes. Elle a déploré les actes de violence qui ont éclipsé le message de la manifestation.
Le procureur de Rennes, Philippe Astruc, a annoncé l'ouverture d'une enquête pour dégradations et vols en réunion, confiée à la division de la criminalité territoriale de la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale).