Riyad: les dirigeants arabes appellent à la fin du génocide israélien à Gaza et au Liban

La rédaction
11:2512/11/2024, mardi
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Le sommet extraordinaire arabo-islamique, où les dirigeants et responsables des pays arabes ont appelé à l'arrêt immédiat des attaques israéliennes contre Gaza et le Liban à Riyad, en Arabie saoudite, le 11 novembre 2024.
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Le sommet extraordinaire arabo-islamique, où les dirigeants et responsables des pays arabes ont appelé à l'arrêt immédiat des attaques israéliennes contre Gaza et le Liban à Riyad, en Arabie saoudite, le 11 novembre 2024.

Les dirigeants et responsables des États arabes ont appelé, lundi, à mettre fin immédiatement au génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens dans la Bande de Gaza et à l'arrêt de son agression contre le Liban.

Ces appels ont été lancés lors d’un sommet arabo-islamique extraordinaire tenu à Riyad, capitale saoudienne, où les représentants du Koweït, du Bahreïn, du Sultanat d’Oman, du Soudan, de la Mauritanie, de la Ligue des États arabes et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ont pris la parole.


Le sommet a abordé les moyens de mettre fin à la violence israélienne à Gaza et au Liban, prolongeant ainsi un sommet arabo-islamique tenu à Riyad en novembre dernier, selon un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères.

Génocide


Le prince héritier du Koweït, cheikh Sabah Al-Khaled Al-Sabah, a dénoncé les actions d'Israël à Gaza, les qualifiant de
"génocide"
et de meurtre systématique des Palestiniens. Il a insisté sur le fait qu'Israël ne devait pas être au-dessus du droit international, mettant en garde contre une situation où
"les institutions internationales se trouvent à la croisée des chemins, alors que le génocide se poursuit à Gaza et au Liban"
.

Khalid bin Abdullah Al Khalifa, vice-premier ministre du Bahreïn, a souligné que la guerre prolongée contre Gaza, étendue au Liban, avait exacerbé les tensions et l'escalade militaire dans la région. Il a appelé la communauté internationale à agir de manière décisive, tant sur le plan humanitaire que juridique, pour mettre fin immédiatement aux hostilités à Gaza et au Liban et éviter une nouvelle escalade.


Une escalade dangereuse


Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad Al Busaidi, a exprimé ses inquiétudes quant à l'aggravation des tensions au Moyen-Orient, menaçant la stabilité de la région. Il a souligné qu’une véritable stabilité ne pourrait être atteinte qu’en adoptant une approche fondée sur la justice et les droits.


Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a critiqué Israël pour la poursuite de son génocide à Gaza, malgré la pression internationale. Il a ajouté qu’un cessez-le-feu et des efforts visant à accorder au peuple palestinien son indépendance, avec Jérusalem-Est comme capitale, sont essentiels pour une paix durable.


Abdel Fattah Al-Burhan, président du Conseil de souveraineté du Soudan, a exhorté la communauté internationale à accélérer la mise en œuvre de la solution à deux États et à empêcher l'extension du conflit, en mettant fin au déplacement forcé de la population de Gaza et en assurant l'acheminement de l'aide humanitaire aux personnes déplacées.


Inaction internationale


Hussein Ibrahim Taha, Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, a condamné
"l’agression militaire incontestable et le génocide"
d’Israël en Palestine et au Liban, appelant à un cessez-le-feu immédiat et total.

Ahmed Aboul Gheit, Secrétaire général de la Ligue arabe, a accusé la communauté internationale de ne pas avoir stoppé Israël, qui a provoqué un cycle de violence de Gaza au Liban, mettant gravement en péril la stabilité régionale. Il a souligné qu'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban était crucial.


Le sommet a envoyé un message fort, indiquant que la situation ne peut plus être tolérée.

À la fin du mois dernier, l'Arabie saoudite a appelé à un sommet conjoint arabo-islamique de suivi pour faire face à l'agression israélienne et à l'aggravation de la situation au Liban et dans les territoires palestiniens.


Les tensions se sont intensifiées depuis l’agression israélienne sur Gaza, ayant fait plus de 43 000 morts, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre dernier.

Le conflit s'est étendu au Liban, Israël lançant des frappes meurtrières dans tout le pays. Selon les autorités sanitaires libanaises, plus de 3 200 personnes ont été tuées et environ 13 800 blessées depuis octobre 2023.

Malgré les avertissements internationaux sur le risque de guerre régionale, Tel-Aviv a élargi le conflit le 1er octobre 2023, en lançant une agression terrestre dans le sud du Liban.


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