Le locataire de Beauvau, qui réunira les Préfets dès vendredi matin pour discuter des conditions d'application de cette nouvelle loi, leur donnera:
L'instruction d'expulser ceux qu'on ne pouvait pas expulser avant.
Concernant la demande de la droite, de voir le gouvernement propose un nouveau texte de loi contenant les mesures censurées par le Conseil constitutionnel, Gérald Darmanin a balayé l'idée.
Le gouvernement ne représentera pas de projet de loi.
Cette annonce d'une promulgation rapide de la loi intervient alors que l'opposition de gauche et les syndicats appellent Emmanuel Macron à y renoncer.
Le président de la République doit à présent tirer les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel et ne pas promulguer la loi.
À noter que cette décision qui vide la loi d'une partie de sa substance, fait suite à plusieurs saisines, dont celle du Président de la République, Emmanuel Macron, de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, de 60 députés de la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et solidaire), et de 60 sénateurs de gauche.
La loi asile et immigration a été largement adoptée au Palais Bourbon le 17 décembre avec 349 voix favorables et 186 voix contre.
Plus tôt, le texte de loi adopté en commission mixte paritaire (CMP) avait également été plébiscité par le Sénat avec 214 voix pour et 114 voix contre.