Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky et son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan.
Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, a évoqué, mardi à l'Assemblée nationale en France, l'éventualité de la tenue d'un sommet Russie-Ukraine, proposé par la Türkiye.
"Toutes les voies diplomatiques n'ont pas été exploitées, loin de là"
, a-t-il plaidé, avant de souligner que
"le Brésil, l'Inde, la Chine ou encore l'Afrique du Sud ont déjà fait des propositions".
Et de poursuivre:
Vendredi, le président Erdoğan indiquait que la Türkiye était prête à accueillir un sommet Russie-Ukraine.
Fabien Roussel estime à cet effet que
"la diplomatie ce n'est pas de savoir discuter uniquement avec ses amis".
C'est aussi avoir le courage de chercher des solutions politiques plutôt que de bomber le torse et d'endosser ses habits militaires.
De fait, le secrétaire national du PCF a voté contre l'accord bilatéral de sécurité conclu entre la France et l'Ukraine le 16 février dernier.
Malgré sa position, et celle des députés LFI (La France Insoumise) l'accord a été validé par la représentation nationale avec 372 voix favorables et 99 contre.
Le vote intervenait alors que le président français Emmanuel Macron a multiplié les consultations de personnalités politiques des derniers jours. Il a notamment reçu à l'Élysée mercredi soir, les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, avant d'échanger jeudi matin avec l'ensemble des dirigeants de partis politiques à l'Élysée.
Macron s'exprimera jeudi soir en direct à la télévision pour évoquer les choix de la France en la matière.
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