Crédit Photo : BERTRAND GUAY / AFP
Le Premier ministre de France, Gabriel Attal.
Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a dévoilé samedi soir, son nouveau plan, comprenant plusieurs mesures visant à faciliter l'accès des Français aux soins.
Affirmant vouloir
"garder le meilleur et le plus beau système de santé au monde"
, le chef du gouvernement souhaite
"grâce à ces nouvelles mesures reconquérir 15 à 20 millions de rendez-vous médicaux chaque année et simplifier le quotidien"
des soignants.
Dans le détail, le plan dévoilé sur les réseaux sociaux prévoit:
Une pénalité de 5 euros aux patients qui n'honorent pas sans prévenir un rendez-vous pris.
En matière de soins psychologiques l'État souhaite supprimer le
"rendez-vous préliminaire et obligatoire chez le médecin traitant avant d'accéder au psychologue"
et augmentera le montant de la prise en charge
"de 30 à 50 euros par consultation et jusqu'à 12 séances de psy par an"
seront désormais remboursables au lieu de 8 jusqu'à présent.
"16 actes médicaux du quotidien seront simplifiés: ouverture de la possibilité aux pharmaciens de prescrire des antibiotiques pour certains maux, aux opticiens d'adapter des verres sans faire repasser le patient par l'ophtalmologue"
, est-il également précisé du côté de Matignon.
L'Exécutif souhaite, par ailleurs, lancer "
deux expérimentations dans 13 départements, un dans chaque région et dans (les) Outre-mer pour que les patients puissent avoir accès directement à un kinésithérapeute sans ordonnance et aller chez un spécialiste sans forcément passer par un généraliste au préalable".
De même, s'agissant des études de médecine, la France s'engage à doubler le nombre de places disponibles en deuxième année de médecine par rapport à ce qui était en vigueur en 2017 à l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.
De fait, d'ici 2027, jusqu'à 16 000 places seront disponibles contre seulement 8 000 par an en deuxième année, en 2017.
Enfin, Gabriel Attal annonce le déploiement de
"Services d'Accès aux Soins (SAS) d'ici cet été sur les 20% du territoire qui en sont encore dépourvus, pour apporter une réponse concrète et rapide aux besoins urgents de la population et désengorger les urgences".
À noter que ces mesures présentées samedi soir, pourraient entrer en vigueur dès 2025, sous condition d'un vote favorable du Parlement d'ici là.
Pour rappel, ces annonces interviennent alors que le système de santé français a fait face à plusieurs crises successives ces dernières années dont une pénurie de certains médicaments, une saturation des services d'urgence ou encore grève de personnels soignants protestants contre leurs conditions de rémunération.
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