Crédit photo: DENIS CHARLET / AFP
Le géant américain Facebook est visé par une plainte déposée par la famille d'une adolescente de 13 ans qui s'est suicidée mi-mai après avoir été victime de harcèlement au collège, a annoncé son avocat jeudi.
Le réseau social a été
"complètement défaillant"
en laissant proliférer des
après la mort de cette collégienne prénommée Lindsay, qui était scolarisée à Vendin-le-Vieil, dans le nord de la France, a détaillé Me Pierre Debuisson lors d'une conférence de presse.
"La mort de Lindsay n’a pas suffi, puisque après la mort de Lindsay, des insultes
(…)
ont continué à circuler sur les réseaux sociaux et continuent de circuler"
, a affirmé l'avocat pointant des posts sur Instagram, propriété de Facebook, se réjouissant du suicide de l'adolescente.
Selon l'avocat, le groupe américain s'est rendu coupable d'une
de l'obligation qui lui impose de modérer et contrôler les contenus publiés sur ses plateformes.
La famille de Lindsay a également annoncé jeudi avoir porté plainte contre les enquêteurs et les autorités éducatives pour leur défaillance supposée dans ce dossier.
"Si chacun avait fait son travail pour protéger Lindsay, elle serait vivante",
a affirmé l'avocat.
L'enquête judiciaire ouverte sur la mort de Lindsay à donné lieu à l'inculpation de quatre mineurs pour "harcèlement scolaire ayant conduit au suicide" et d'une personne majeure pour "menaces de mort".
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