La guerre menée par Israël sur la Bande de Gaza a fait naître, depuis le 7 octobre, de vives crispations identitaires en France, où les uns et les autres sont sommés par une certaine caste politico-médiatique, de se positionner en condamnant le Hamas et affichant un franc soutien à Israël et à son prétendu "droit de se défendre".
La cause Palestinienne, naturellement chère aux musulmans du monde entier, est ainsi devenue l'un des marqueurs permettant de définir ses soutiens comme de potentiels ennemis de l'intérieur.
Les injonctions à se désolidariser des actions du Hamas, conjuguées à une diabolisation des pro-Palestiniens, mènent à de nombreuses craintes dans les rangs associatifs musulmans, et parmi les responsables religieux.
Plusieurs d'entre eux se sont confiés à Anadolu, refusant néanmoins que leur identité soit mentionnée pour échapper à d'éventuelles pressions.
Et ce sentiment est également partagé par des associatifs musulmans, pour qui la question palestinienne suscite quelques appréhension.
On se doit d'être courageux.
Un autre acteur, très actif dans le tissu associatif et ancien militant du Parti socialiste abonde dans le même sens.
On veut nous forcer à voir le conflit sous un prisme bien particulier, et donc à se mettre du côté d'Israël sinon on est criminalisés.