Le groupe de défense des droits de l'Homme a indiqué, dans un communiqué, que des médias avaient fait état, cette semaine, de la mort de civils dans la région d'Amhara à la suite d'une frappe aérienne.
Amnesty a également dénoncé l'interdiction d'accès à Internet en vigueur depuis le 3 août 2022, de même que les pratiques de détention informelle.
La région d'Amhara, connue pour son patrimoine culturel et sa dimension historique, est en proie à des troubles et à des affrontements depuis avril 2022.
Les communautés locales se sont opposées à cette mesure, craignant de perdre leur autonomie et exprimant leur méfiance à l'égard de ceux qui, de l'extérieur, sont responsables des questions de sécurité dans la région. Cette résistance a conduit à un regain de tension et à des affrontements dans la région entre l'armée fédérale et une milice locale.
Le 4 août, l'Éthiopie a déclaré l'état d'urgence pour contenir l'escalade de la violence dans la région d'Amhara, la deuxième plus importante région administrative du pays.