Croissant-Rouge palestinien: 53 nouveaux camions d'aide humanitaire sont entrés à Gaza

Les membres de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, réunis à Riyad, la capitale saoudienne, ont affirmé, dans une déclaration finale publiée ce samedi, que ni Israël ni aucun autre pays de la région ne sera jamais en sécurité tant que le peuple palestinien ne vivra pas en paix et en sécurité.

Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré samedi que "rien ne justifie les attaques visant les patients et les civils tentant de fuir dans la bande de Gaza".

Le ministre israélien de la Défense Yoav Galant a menacé, samedi, les habitants de la capitale libanaise, Beyrouth, "de subir le même sort que la population de la bande de Gaza si une guerre éclatait entre Israël et le Hezbollah".

Le président de la République française adopte, depuis le 7 octobre, des positions variées au sujet de la guerre israélienne lancée contre la Bande de Gaza, avec des nuances en fonction du lieu et du contexte de ses déclarations qui pourraient paraître contradictoires.

"Nous sommes confrontés à une barbarie sans précédent où les hôpitaux, les écoles et les camps de réfugiés à Gaza sont bombardés et des civils sont tués", a déclaré le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, qui s'exprimait ce samedi à Riyad lors du sommet conjoint arabo-islamique d'urgence sur Gaza.

Les dirigeants africains et saoudiens réunis vendredi dans le cadre du Sommet saoudo-africain, tenu vendredi à Riyad capitale de l'Arabie Saoudite, "se sont déclarés satisfaits de l'ambiance de dialogue fructueux qui a prévalu lors du sommet et du consensus atteint en termes de vues et de visions et pour avancer sur un certain nombre de questions régionales et internationales actuelles", selon une déclaration finale relayée par l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Israël a rejeté samedi l'appel du président français Emmanuel Macron à "cesser de tuer des femmes et des enfants" dans la bande de Gaza, estimant que la responsabilité des victimes civiles incombe au mouvement Hamas.

Les attaques brutales d'Israël contre la population de Gaza, déjà soumise à des conditions de camp de concentration depuis 17 ans, ont progressivement érodé sa réputation auprès de toutes les nations du monde, discréditant également ceux qui le soutiennent. Israël semble agir davantage non comme un Etat mais comme une organisation surarmée, incontrôlée, sans fondement, agissant sans principes. Au bout de 33 jours, en dépit de l'accord de cessez-le-feu de quatre heures par jour accepté à la demande

La ministre palestinienne de la Santé, Mai AlKaila, a annoncé samedi que 39 enfants du service de soins de l'hôpital Al-Shifa risquaient de mourir à tout moment, en raison du manque d'oxygène, coïncidant avec un intense bombardement aérien et d'artillerie visant l'hôpital et ses environs, à l'ouest de Gaza.

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré vendredi soir que la vie d'un million d'enfants à Gaza "ne tient qu'à un fil" et que les services de santé pour enfants s'effondrent presque dans toute la bande de Gaza.

La Russie et la Chine, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont présenté un avis commun sur un cessez-le-feu immédiat et la recherche d'une solution durable à Gaza, où se poursuivent les attaques intenses de l'armée israélienne.

Pour le 36ème jour consécutif, l'armée israélienne a poursuivi samedi à l'aube ses violents raids sur la bande de Gaza, faisant des morts et des blessés.

Le système de santé de la bande de Gaza est "à genoux", a déclaré vendredi Tedros Adhanom Ghebreyesus, responsable en chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), selon des médias étrangers.

Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a indiqué vendredi qu'"Israël prendra le contrôle total de la sécurité dans la bande de Gaza, y compris le désarmement complet".

Le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), Philippe Lazzarini, a annoncé ce vendredi que 101 des employés de l'organisation onusienne ont été tués dans la bande de Gaza en un mois.

Cent-dix-sept organisations et 298 avocats de plusieurs pays ont saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour lui demander de se pencher sur le "génocide" en cours à Gaza.

Al-Aqsa à Jérusalem-Est semblaient vides, pour le cinquième vendredi consécutif, suite aux restrictions imposées par la police israélienne sur l'entrée des fidèles dans la mosquée.