Danielle Lamy, présidente de l'association AF 447, au palais de justice de Paris le 17 avril 2023 au procès d'Air France et de l'avionneur Airbus pour le crash du vol Rio-Paris. Crédit Photo: Bertrand GUAY / AFP
Airbus et Air France ont été relaxés des accusations d’homicides involontaires, dans l’affaire du crash du Rio-Paris intervenu en 2009, selon une information rapportée lundi par la télévision française.
Le tribunal correctionnel de Paris a considéré que les erreurs imputées aux deux géants du transport aérien, ne permettaient d’établir
"aucun lien de causalité certain"
avec le drame qui a coûté la vie à 228 personnes.
La magistrate qui a statué sur l’affaire est ainsi venue suivre les réquisitions du ministère public, qui ont estimé qu’il était
d’imputer le crash au constructeur ou à la compagnie aérienne.
"Force est de constater qu'au regard des données de la science de l'époque, aucune faute pénale ne me semble pouvoir être retenue"
, avait déclaré l’un des procureurs, cité par BFMTV.
Ce verdict vient clore une procédure judiciaire de 14 ans, durant lesquels les enquêteurs ont tenté d’établir avec certitude, les circonstances dans lesquelles les pilotes ont perdu le contrôle de leur avion.
Le vol AF447, s’est en effet abîmé dans l’Atlantique, en pleine nuit le 1er juin 2009, provoquant la mort des 228 personnes qui se trouvaient à son bord.
L’analyse des boîtes noires retrouvées deux ans plus tard, a permis d’établir qu’une panne des sondes de vitesse a généré les premières difficultés de conduite de l’appareil.
Cet accident reste à ce jour le plus meurtrier de l’histoire des deux géants de l’aviation française.
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