Au moins 77 Palestiniens supplémentaires ont été tués lors des attaques israéliennes dans la bande de Gaza, portant le bilan total depuis l'an dernier à 45 206 morts, selon le ministère de la Santé de l’enclave vendredi.
De nombreuses personnes restent piégées sous les décombres ou dans les rues, les secours étant incapables de les atteindre.
Israël a déclenché une guerre génocidaire sur Gaza après une attaque transfrontalière menée par le Hamas en octobre dernier. La deuxième année de cette offensive suscite une condamnation internationale croissante. Des responsables et institutions dénoncent les attaques et le blocage de l’aide comme une tentative délibérée d'anéantir une population.
Les bombardements israéliens réduisent Gaza en ruine
Les frappes aériennes et les tirs d’artillerie israéliens ont ciblé plusieurs zones de la bande de Gaza vendredi matin, marquant une intensification des opérations militaires de Tel Aviv visant à démolir des bâtiments résidentiels et des quartiers entiers.
Des explosions retentissaient dans tout le nord de Gaza, des habitants signalant une intensification des attaques jour et nuit, menées avec des méthodes variées.
Israël mène une opération terrestre de grande envergure dans le nord de Gaza depuis le 5 octobre, affirmant vouloir empêcher le Hamas de se regrouper. Les Palestiniens accusent Israël de chercher à occuper la zone et de déplacer de force ses habitants.
Dans le centre de Gaza, l’artillerie israélienne a pilonné des zones situées au nord-ouest et à l’est du camp de réfugiés de Nuseirat ainsi qu’au nord du camp de Bureij.
Dans le sud, la ville d’Abasan, à l’est de Khan Younès, et Rafah ont également subi d’intenses bombardements.
Depuis octobre 2023, plus de 45 100 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées dans les attaques israéliennes.