La Russie a rapatrié 4 000 combattants pro-iraniens de la Syrie vers Téhéran

17:1919/12/2024, Perşembe
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Le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine.
Crédit Photo : ALEXANDER NEMENOV / AFP
Le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine.

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que Moscou avait aidé à évacuer 4 000 combattants pro-iraniens de Syrie, où le régime du parti Baas, en place depuis 61 ans, a été renversé par des groupes anti-régime qui ont pris le contrôle de la capitale, Damas, au début du mois.

Poutine a abordé, jeudi à Moscou, les derniers développements en Syrie lors de sa conférence de presse annuelle et de l'émission "Ligne directe".


"Auparavant, par exemple, nos amis iraniens nous demandaient de les aider à transférer leurs unités sur le territoire syrien; aujourd'hui, ils nous demandent de les évacuer de ce territoire",
a-t-il déclaré. Et de poursuivre:

Nous avons évacué 4 000 combattants iraniens à Téhéran à partir de la base de Hmeimim.

Le président russe a également indiqué que lors de la chute du régime Baas, 350 combattants anti-régime sont entrés dans Alep, tandis que 30 000 soldats du régime Assad et des troupes pro-iraniennes se sont retirés sans combattre.

"Les troupes gouvernementales, ainsi que les unités dites pro-iraniennes, ont battu en retraite sans opposer de résistance, ont fait sauter leurs positions et sont parties"
, a-t-il dit.

Interrogé sur un éventuel départ de la Russie de ses bases en Syrie, Vladimir Poutine a répondu ne pas le savoir pour l'instant.


Nous devons décider nous-mêmes de l'évolution de nos relations avec les forces politiques qui contrôlent aujourd'hui et contrôleront à l'avenir la situation dans ce pays.

"Nos intérêts doivent coïncider"
, a-t-il ajouté.

Il a également proposé d'utiliser les bases de Moscou à Hmeimim et à Tartus pour acheminer l'aide humanitaire.


Le président russe Poutine a regretté l'attitude d'Israël, qui, au lieu de quitter la Syrie, y envoie des troupes supplémentaires.

Vladimir Poutine a également déclaré n'avoir pas parlé au chef du régime syrien déchu, Bachar al-Assad, depuis que ce dernier a obtenu l'asile en Russie.


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