
Le parti d'opposition sud-coréen, le Parti démocrate, a exhorté lundi la Cour constitutionnelle du pays à se prononcer rapidement sur la destitution du président suspendu Yoon Suk Yeol, arguant que les retards étaient "irresponsables" et provoquaient des troubles sociaux.
Yoon Suk Yeol a été remis en liberté le 8 mars après l'annulation par un tribunal de son arrestation pour des raisons de procédure. Mais il fait toujours l'objet d'une enquête sur sa déclaration de la loi martiale, le 3 décembre 2024.
Près de 100.000 personnes ont manifesté à Séoul ce weekend, ont estimé lundi les forces de police. Alors que certains demandaient sa destitution immédiate, d'autres, étaient là au contraire pour le soutenir.
Les soutiens du président avaient pris d'assaut le 19 janvier un tribunal de Séoul, brisant les portes et les fenêtres, après qu'un juge y avait prolongé la détention de M. Yoon.
Un tribunal sud-coréen a annulé le 7 mars le mandat d'arrêt en vertu duquel M. Yoon était détenu, entraînant sa remise en liberté le lendemain.
Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.
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