Le Niger et le Mali ont récemment annoncé leur retrait de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), une décision marquant leur volonté d'affirmer leur souveraineté linguistique et politique. Cette rupture, initiée par les régimes militaires en place depuis 2023, soulève une question plus large : la place du français en Afrique. Bien que langue officielle dans de nombreux pays africains, le français reste minoritaire dans l’usage quotidien, largement supplanté par les langues locales comme le Haoussa, le Zarma ou le Bambara. Cette situation alimente un débat sur l’héritage colonial et la nécessité d’une transition vers des langues nationales plus inclusives. Le départ du Niger et du Mali de la francophonie ouvre-t-il la voie à une refonte des politiques linguistiques en Afrique ? L’usage des langues locales pourrait-il remplacer progressivement le français dans l’administration et l’éducation ?
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