
Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, accuse l’opposition de vouloir "détruire" son gouvernement et justifie la loi martiale du 3 décembre. La Cour constitutionnelle doit statuer sur son avenir.
Baek Jong-wook, ancien troisième vice-administrateur du Service national de renseignement, qui a témoigné mardi, n'a pas commenté ces allégations. De son côté, Kim Yong-bin, secrétaire général de la Commission nationale des élections, les a fermement rejetées, selon les médias locaux.
Yoon fait l'objet d'une enquête pour abus de pouvoir et incitation à l'insurrection, ce qui fait de lui le premier président en exercice à être arrêté. Il est également interdit de voyage.
Suspendu de ses fonctions depuis le 14 décembre, après le vote du parlement en faveur de sa destitution, son affaire est désormais entre les mains de la Cour constitutionnelle. Celle-ci dispose de six mois pour décider s'il sera destitué ou rétabli dans ses fonctions.
Yoon a été arrêté une première fois le 15 janvier, puis formellement inculpé et placé en détention le 19 janvier dans le cadre d'une enquête sur le décret de loi martiale avorté, qu'il a défendu. Il a été officiellement inculpé le 26 janvier.
L'audience finale du président destitué est prévue pour jeudi, bien que la cour puisse décider d'ajouter d'autres sessions.
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