Corée du Sud: Pour Yoon Suk Yeol, l'opposition veut détruire le gouvernement

La rédaction avec
13:1812/02/2025, mercredi
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Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, assiste à une audience de son procès en destitution concernant sa brève imposition de la loi martiale à la Cour constitutionnelle de Séoul, le 11 février 2025.
Crédit Photo : Lee Jin-man / AFP
Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, assiste à une audience de son procès en destitution concernant sa brève imposition de la loi martiale à la Cour constitutionnelle de Séoul, le 11 février 2025.

Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, accuse l’opposition de vouloir "détruire" son gouvernement et justifie la loi martiale du 3 décembre. La Cour constitutionnelle doit statuer sur son avenir.

Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, a accusé le principal parti d'opposition, le Parti Démocratique, de chercher à "détruire" son gouvernement, justifiant ainsi le décret de la loi martiale du 3 décembre.

Yoon a déclaré mardi que les législateurs du Parti Démocratique "ne l'avaient pas applaudi ni serré la main" après son discours sur le plan budgétaire, a rapporté le journal Segye Ilb*.

"Quoi qu'il en soit de leur hostilité à mon égard, le principe du dialogue et du compromis exige qu'ils m'écoutent et m'applaudissent pour mon discours budgétaire au parlement", a déclaré Yoon lors de la dernière série d'audiences à la Cour constitutionnelle. Celle-ci doit décider si sa destitution est confirmée. Il a ajouté que les législateurs de l'opposition "n'étaient même pas entrés dans la salle principale, et j'ai dû faire mon discours devant un parlement à moitié vide".

Il a imputé au Parti Démocratique la nécessité du décret de loi martiale du 3 décembre, soulignant que ces événements révélaient leur intention de "détruire son gouvernement".

Préalablement, Yoon avait évoqué la fraude électorale comme l'une des raisons de la déclaration de loi martiale.

Baek Jong-wook, ancien troisième vice-administrateur du Service national de renseignement, qui a témoigné mardi, n'a pas commenté ces allégations. De son côté, Kim Yong-bin, secrétaire général de la Commission nationale des élections, les a fermement rejetées, selon les médias locaux.


Yoon fait l'objet d'une enquête pour abus de pouvoir et incitation à l'insurrection, ce qui fait de lui le premier président en exercice à être arrêté. Il est également interdit de voyage.


Suspendu de ses fonctions depuis le 14 décembre, après le vote du parlement en faveur de sa destitution, son affaire est désormais entre les mains de la Cour constitutionnelle. Celle-ci dispose de six mois pour décider s'il sera destitué ou rétabli dans ses fonctions.


Yoon a été arrêté une première fois le 15 janvier, puis formellement inculpé et placé en détention le 19 janvier dans le cadre d'une enquête sur le décret de loi martiale avorté, qu'il a défendu. Il a été officiellement inculpé le 26 janvier.


L'audience finale du président destitué est prévue pour jeudi, bien que la cour puisse décider d'ajouter d'autres sessions.


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