
L’ONU a déclaré jeudi que la crise humanitaire en Syrie demeure l’une des plus graves au monde, avec 16,5 millions de personnes ayant un besoin urgent d’assistance.
Malgré l’espoir suscité par la chute du régime d’Assad en décembre dernier, la situation continue de se détériorer, selon Adam Abdelmoula, coordinateur humanitaire de l’ONU pour la Syrie.
Lors d’un point presse depuis Damas, Abdelmoula a décrit des conditions alarmantes sur le terrain. Il a notamment souligné la menace des mines terrestres et des restes d’explosifs de guerre, qui ont causé plus de 600 victimes depuis décembre, dont un tiers d’enfants.
Un manque de financement aggravant la crise
Le gel des financements humanitaires en janvier a particulièrement affecté le nord-est de la Syrie, notamment les camps de déplacés et les installations informelles.
Face à cette crise persistante, Abdelmoula a exhorté toutes les parties à s’engager dans une désescalade et à garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire.
Après Assad, une transition toujours instable
Depuis l’effondrement du régime d’Assad en décembre 2024, les nouvelles autorités syriennes ont lancé une initiative visant à intégrer d’anciens membres des forces militaires et sécuritaires du régime, sous condition qu’ils remettent leurs armes et qu’ils ne soient pas impliqués dans des exactions.
Bachar al-Assad, qui a dirigé la Syrie pendant près de 25 ans, s’est enfui en Russie le 8 décembre 2024, marquant ainsi la fin du régime du Baath au pouvoir depuis 1963.
Ahmed al-Sharaa, leader des forces anti-régime, a été déclaré président de la période de transition fin janvier.
À lire également:
Bonjour, les commentaires que vous partagez sur notre site sont une ressource précieuse pour les autres utilisateurs. Veuillez respecter les autres utilisateurs et les différentes opinions. N'utilisez pas de langage grossier, offensant, humiliant ou discriminatoire.
Soyez le premier à commenter