Cité par la presse locale, l'Élysée a confirmé que cette réunion visera à finaliser "les travaux de soutien à court terme de l'armée ukrainienne", ainsi qu'à établir "un modèle d'armée ukrainienne durable et soutenable pour prévenir des invasions russes". Le sommet fera suite à plusieurs réunions militaires préparatoires, tenues à Paris et Londres ces derniers jours.
"Cette nuit encore, la Russie a montré qu'elle ne partageait sincèrement pas la volonté de paix", a affirmé Emmanuel Macron dans un message publié sur le réseau social X (ex-Twitter). Selon lui, la "réponse partielle, très décevante de la Russie" à une proposition de trêve d'un mois, portée conjointement par les États-Unis et l'Ukraine, démontre l'absence de volonté réelle de Moscou de mettre fin au conflit.
Le Président français n'a pas mâché ses mots concernant le Kremlin. "Demandez-lui ! Je ne suis pas dans sa tête. En un sens heureusement", a-t-il lancé à propos de Vladimir Poutine, avant d'ajouter que l'essentiel était de "montrer notre engagement […] derrière les Ukrainiens".
En parallèle, Emmanuel Macron a réitéré sa volonté de "réarmer pleinement l'Europe" dans les cinq prochaines années. Il a souligné que les dépenses de défense, abordées lors du Conseil européen, doivent s'inscrire dans une stratégie globale visant à renforcer la compétitivité économique et à préserver les modèles sociaux européens.
L'annonce de ce sommet du 27 mars intervient dans un contexte diplomatique chargé, à la veille de pourparlers inédits prévus lundi en Arabie saoudite entre Russes, Ukrainiens et Américains, visant à instaurer une trêve temporaire. Il vise à marquer une étape cruciale dans la réponse européenne à la guerre en Ukraine, alors que les espoirs d'apaisement semblent toujours fragiles.
Le format de cette coalition des volontaires, dont les contours exacts restent encore flous, pourrait préfigurer une forme d'engagement militaire européen resserré autour de Kiev, en dehors du cadre strict de l'OTAN, selon la presse française.
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