L'Union africaine (UA) a exprimé jeudi sa "grande inquiétude" après les affrontements meurtriers entre groupes armés en Libye, et a appelé à "l'arrêt immédiat" des hostilités qui ont fait 55 morts et 146 blessés à Tripoli.
De violents combats à l'arme lourde, les plus graves depuis un an en Libye, ont opposé lundi et mardi deux influents groupes armés dans la capitale après l'arrestation d'un colonel de l'une de ces deux factions. Un accord de cessez-le-feu a été conclu mais la situation reste tendue.
La Libye est actuellement dirigée par deux gouvernements rivaux: celui d'Abdelhamid Dbeibah à Tripoli, reconnu par l'ONU, et un autre dans l'Est, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.
Les deux groupes qui se sont affrontés à Tripoli, la brigade 444 et la Force al-Radaa, figurent parmi les plus puissants de Tripoli. Fin mai, des combats entre ces deux groupes avaient fait des blessés. En juillet et août 2022, une cinquantaine de personnes avaient péri dans des affrontements entre la Force al-Radaa et d'autres groupes dans la capitale.