C'est ce qui ressort de deux communiqués distincts des deux assemblées, alors que les affrontements armés se poursuivent depuis lundi soir dans la capitale libyenne, entre deux corps sécuritaires, l'un affilié au gouvernement d'union nationale et l'autre au Conseil présidentiel.
Dans un contexte connexe, le ministère de la santé du gouvernement d'union nationale a annoncé, mardi, que des appels de détresse avaient été reçus via les agences affiliées de la part de citoyens bloqués dans les zones d'affrontements à Tripoli, demandant des passages sûrs pour quitter ces quartiers. Plusieurs compagnies aériennes internationales ont annoncé, mardi, la suspension de leurs vols depuis l'aéroport international de Mitiga à Tripoli, en raison de la poursuite des affrontements armés.
La Libye connaît une crise politique qui se traduit par un conflit entre le gouvernement nommé par la Chambre des représentants, au début de 2022 et le gouvernement d'union nationale, présidé par Abdul Hamid Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir si ce n'est à un gouvernement issu d'un nouveau parlement élu.
Dans le cadre du règlement de cette crise, le Haut Conseil d'État et la Chambre des représentants mènent des négociations en vue de la tenue de ces élections, au cours de l'année 2023, accompagnées d'efforts internationaux menés par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Libye, Abdoulaye Bathily.