Un homme politique taïwanais pro-indépendance, détenu en Chine depuis l'an passé, a été formellement accusé mardi de "sécession" par les autorités chinoises, une décision condamnée par Taipei selon qui cette initiative vise à susciter "la peur".
Pékin a accentué sa pression diplomatique, économique et militaire sur Taipei depuis l'élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, car elle est issue d'un parti indépendantiste et prône une identité taïwanaise différente de celle de la Chine continentale.
Yang Chih-yuan avait tenté il y a quelques années, sans succès, de se faire élire au parlement de l'île, selon des médias taïwanais.
Selon le Conseil pour les affaires du continent (MAC), principal organe décisionnel de Taïwan concernant la Chine continentale, cet homme politique est détenu depuis août 2022 et Pékin a jusqu'ici ignoré les appels à le libérer.
Les arrestations arbitraires de Taïwanais portent gravement atteinte aux droits et aux intérêts de notre peuple et suscitent la peur.
Parmi les arrestations les plus médiatisées de Taïwanais ces dernières années figure celle de Lee Ming-che, un militant qui prônait activement la démocratie en Chine continentale. Emprisonné pendant cinq ans pour atteinte à la sécurité nationale, il a été libéré l'an dernier.