Le ministre français du Budget, Laurent Saint-Martin.
Le ministre français du Budget Laurent Saint-Martin, s'est dit, ce dimanche, prêt à diviser par deux l'effort demandé aux entreprises sur les cotisations, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2025.
Alors qu'il était l'invité de "L'Événement du dimanche" LCI, Laurent Saint-Martin s'est dit
"prêt à ce que seulement 2 milliards d'euros, puissent être demandés aux entreprises"
au lieu des 4 milliards de réduction des allègements de charges patronales initialement présentés dans le budget.
Le ministre a réitéré sa volonté de réaliser
"a minima 40 milliards d'euros de baisse d'économies"
dans le cadre du projet de loi de finances 2025, qui va être désormais examiné par le Sénat, après avoir été rejeté par les députés il y a quelques jours.
La veille, le patron du Medef (Mouvement des entreprises de France), Patrick Martin, s'est alarmé, dans une interview accordée au Parisien, des orientations prises dans le cadre du débat budgétaire, dénonçant un
"budget récessif"
et jugeant les réponses du gouvernement
"inadaptées"
à la situation.
Nous ne voulons pas d'un euro de hausse du coût du travail.
"Ce serait désastreux pour l'emploi et pour l'économie française"
, a affirmé Patrick Martin, alors que fin septembre dernier, il avait consenti, toujours dans Le Parisien, qu'il était prêt à
"discuter d'une hausse d'impôts des entreprises"
pour boucler le budget de la France.
Le Sénat doit examiner à partir de ce lundi en séance publique le budget de la Sécurité sociale, avant le budget de l'État la semaine suivante.
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