Une Australienne qui a passé 20 ans en détention pour avoir tué ses quatre enfants a été graciée et remise lundi en liberté à la suite d'une enquête remettant en cause sa culpabilité.
En 2021, des dizaines de scientifiques australiens et étrangers avaient signé une pétition pour la remise en liberté de Mme Folbigg, soutenant que de nouvelles preuves médico-légales suggéraient que ces décès inexpliqués étaient liés à des mutations génétiques rares ou à des anomalies congénitales.
Elle a été libérée lundi matin de la prison de Grafton, située à environ six heures de route au nord de Sydney.
Nous avons reçu la confirmation que Mme Folbigg a été libérée ce matin et qu'elle est désormais sortie de prison.
En l'absence de preuves médico-légales solides, les procureurs avaient fait valoir qu'il était extrêmement improbable que quatre enfants aient pu mourir soudainement sans explication. Mais le juge à la retraite Tom Bathurst, qui a dirigé l'enquête, a estimé que les investigations ultérieures ont révélé des causes médicales pouvant expliquer trois de ces décès.
L'Académie australienne des sciences, qui a contribué à l'ouverture de l'enquête, s'est déclarée soulagée que justice soit rendue à Kathleen Folbigg.