La nouvelle ministre de la Défense et des anciens combattants Nosiviwe Mapisa-Nqakula prête serment devant le juge en chef Mogoeng Mogoeng à la maison d'hôtes présidentielle Sefako Makgato, le 30 mai 2019 à Pretoria, en Afrique du Sud.
Une perquisition a été menée mardi au domicile de la présidente du parlement sud-africain, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, dans le cadre d'une enquête sur une affaire de corruption, a-t-on appris auprès du parquet national.
"Une opération de perquisition et de saisies a été menée au domicile de la présidente du parlement, Mme Nosiviwe Mapisa-Nqakula, dans le cadre d'une enquête la visant",
a indiqué le parquet national sud-africain (NPA) dans un communiqué.
L'information a été confirmée par le parlement, qui a souligné dans un communiqué que Mme Mapisa-Nqakula, une figure du Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, est
"fermement convaincue de son innocence"
et n'a
"rien à cacher".
"Elle a offert sa complète coopération aux enquêteurs pendant la fouille qui a duré plus de cinq heures à son domicile"
dans une banlieue cossue de Johannesburg.
Selon des informations divulguées par des médias locaux, Nosiviwe Mapisa-Nqakula est suspectée d'avoir perçu
"au moins 2,3 millions de dollars en espèces d'un contractant militaire"
lorsqu'elle était ministre de la Défense de 2013 à 2021.
Le premier parti d'opposition sud-africain, l'Alliance démocratique (DA), a réclamé dans un communiqué sa démission, estimant que
"son maintien compromet l'intégrité de l'institution législative".
Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur parlement, qui désignera le prochain président.
Selon les enquêtes d'opinion, l'ANC, à la réputation entachée par les affaires de corruption, risque pour la première fois de perdre sa majorité absolue.
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