C'est ce qui ressort des déclarations faites à la presse, dimanche, par le chef du Groupe pour la lutte contre les hérésies et l'établissement de la Sunna, Abdullah Bala Lau, après sa rencontre avec le chef de la junte militaire, Abdourahamane Tchiani, au Niger, accompagné d'une délégation conjointe avec la confrérie Tijaniyya du Nigeria.
Le 30 juillet, un ultimatum a été fixé par la CEDEAO à la junte militaire nigérienne, délai expiré dimanche dernier, pour libérer le président Mohamed Bazoum et assurer son retour au pouvoir, après le coup d'État militaire dont il a été victime le 26 du même mois.