Le Président sudafricain Cyril Ramaphosa (L) et le Premier ministre indien Narendra Modi, lors du 15e sommet des BRICS à Johannesburg, les 23 et 24 août 2023. Crédit photo: GIANLUIGI GUERCIA / AFP.
"Nous avons décidé d'inviter la République Argentine, la République Arabe d'Égypte, la République Fédérale Démocratique d'Éthiopie, la République Islamique d'Iran, le Royaume d'Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis à devenir membres à part entière du BRICS à partir du 1er janvier 2024"
, a-t-il exprimé.
Réunis à Johannesburg dans le cadre de leur 15e sommet, le bloc formé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, avait décidé de s'accorder sur l'élargissement du groupe.
"Nous nous sommes mis d'accord sur la question de l'expansion. Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d'examen des pays qui souhaitent devenir membres des Brics"
, a déclaré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, sur une radio publique.
23 pays avaient notamment manifesté leur désir d'intégrer les BRICS.
"Il s’agit de l’Algérie, l’Argentine, le Bangladesh, Bahreïn, la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, l’Égypte, l’Éthiopie, le Honduras, l’Indonésie, l’Iran, le Kazakhstan, le Koweït, le Maroc, le Nigéria, l’État de Palestine, l’Arabie saoudite, le Sénégal, la Thaïlande, les Émirats arabes unis, le Venezuela et le Viet Nam",
avait déclaré Naledi Pandor.
Sur les six nouveaux membres, les trois que sont l'’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, étaient déjà membres de la Nouvelle Banque de Développement, créée par les BRICS en 2014, et dotée de 50 milliards de dollars au départ.
Les cinq pays du BRICS qui représentent 42% de la population mondiale, 30 % du territoire mondial, 27 % du PIB mondial et 20 % des échanges internationaux, forment un bloc désireux de développer le multilatéralisme et des institutions alternatives au bloc occidental.
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