Des vidéos et photos partagées sur les réseaux sociaux ont mis en évidence la tentative échouée de membres d’un groupuscule néonazi de commettre des “ratonnades”, à Romans-sur-Isère dans le sud-est de la France.
Plusieurs vidéos et photos partagées sur les réseaux sociaux ont mis en évidence la tentative échouée de membres d’un groupuscule néonazi de commettre des "ratonnades", des expéditions racistes violentes exercées contre des Maghrébins, à Romans-sur-Isère, commune française de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Selon les images partagées sur X par Tajmaât, une plateforme collaborative pour les Maghrébins, deux membres ont été interceptés lors de leur fuite par des jeunes du quartier de la Monnaie. Originaires de Rouen, ils avaient reçu pour ordre, selon des messages échangés sur Telegram découverts sur leur téléphone,
"de ne plus frapper du bougnoule"
et de se cacher, la situation étant devenue hors de contrôle.
L’un des fuyards aurait été identifié comme étant Maxime Lemaignent, un membre de la Division Martel. Créé fin 2022, ce groupuscule d’ultradroite rassemble une vingtaine de jeunes, presque tous franciliens.
Le commanditaire de cette action violente, surnommé "Gros Lardon", serait quant à lui, Léo Rivière-Prost, un néonazi comme Maxime Lemaignent, de la division Martel qui ne cache pas son admiration pour Hitler et le Troisième Reich. Il avait déjà été interpellé pour une autre tentative de ratonnade à Paris en 2022, lors du match France-Maroc.
En amont de ces faits, 80 personnes d'ultra-droite avaient défilé samedi soir dans le quartier de la Monnaie, aux cris de
, un adolescent de 16 ans tué lors d'une fête de village à Crépol. Une affaire pour laquelle six personnes ont été placées en détention provisoire et trois autres libérées sous contrôle judiciaire.
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