Premiers JO de l'e-sport en Arabie Saoudite, Jeux d'hiver 2034 à Salt Lake City: le CIO doit dessiner mardi et mercredi l'avenir au-delà de Paris-2024, et régler le dossier des JO 2030 percutés par la crise politique française.
Paris est "prêt"
À trois jours de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, la 142e session du CIO commencera nécessairement mardi par un éloge des JO de Paris (26 juillet-11 août), après deux éditions assombries par la crise sanitaire.
JO 2030: vers un report ?
Mercredi, les membres du CIO sont censés attribuer par un double vote les Jeux d'hiver 2030 et 2034, respectivement aux Alpes françaises et à la ville américaine de Salt Lake City, sans concurrence.
Faute de gouvernement de plein exercice, la France n'a pas pu fournir un document exigé par l'organisation olympique: la garantie de livraison des Jeux, qui doit être signée par le Premier ministre.
Ce contretemps n'implique pas un rejet de la candidature française, d'autant qu'elle a franchi au printemps toutes les étapes requises par le CIO - dont les visites des sites - et que Suède et Suisse apparaissent clairement hors course.
L'instance olympique a en revanche toute latitude pour reporter le vote, par exemple en convoquant une session extraordinaire à l'automne dès que les garanties françaises seront entre ses mains.
L'Arabie Saoudite, ogre sportif
Si la périodicité de cette nouvelle compétition - distincte des Jeux classiques - n'est pas encore connue, le CIO a d'ores et déjà annoncé le 12 juillet qu'elle se tiendrait jusqu'en 2037 dans le même pays, un partenariat inédit dans l'histoire olympique.
De manière plus inattendue et largement décriée, le pays doit accueillir les Jeux asiatiques d'hiver de 2029 dans son complexe futuriste en chantier de Neom, projet pharaonique impulsé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui entend développer affaires et tourisme pour réduire la dépendance du royaume aux revenus de l'or noir.