Un à un, les porte-paroles américains, de la Maison Blanche au département d'État en passant par le Pentagone, ont catégoriquement rejeté l'idée lors des points de presse qui jalonnent une journée typique à Washington.
Le porte-parole adjointe du Conseil de sécurité nationale (NSC) Adrienne Watson, a déclaré:
Le président Biden a été clair sur le fait que les Etats-Unis n'enverront pas de soldats combattre en Ukraine.
La veille, le président français a brisé un tabou en n'excluant pas l'envoi de militaires européens en Ukraine.
À l'issue d'une réunion internationale sur l'Ukraine, Emmanuel Macron a lancé lundi soir:
Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu.
Mardi le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a assuré:
Certaines de ces actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien, sans franchir le seuil de belligérance.
Interrogé pour savoir si les États-Unis écartaient également l'envoi de soldats en Ukraine à des fins de formation par exemple, le porte-parole du département d'État Matthew Miller a répondu:
Nous n'allons pas envoyer de troupes sur le terrain en Ukraine.
Depuis le début de l'offensif russe en Ukraine en février 2022, Joe Biden s'est toujours refusé à envisager l'envoi de troupes américaines dans ce pays.
Depuis le bureau ovale de la Maison Blanche, où il a reçu les responsables de la Chambre des représentants et du Sénat, il a dit:
Le besoin est urgent.
Le président de la Chambre basse, le républicain Mike Johnson, refuse de soumettre le texte au vote, disant que la priorité du moment est de sécuriser la frontière des États-Unis avec le Mexique que des milliers de migrants traversent au quotidien.