Le chef de l'Union populaire républicaine, un parti de gauche opposé au président Saied, avait été arrêté le 3 juillet pour des soupçons de corruption financière.
Outre la peine de prison, M. Mraihi, qui avait annoncé sa candidature début avril, a écopé d'une interdiction à vie de se présenter à tout scrutin, ont rapporté plusieurs médias, dont la radio Mosaique FM et le site d'information Businessnews.
Le président, qui accapare tous les pouvoirs depuis un coup de force à l'été 2021, n'a pas encore annoncé son intention de briguer un deuxième mandat le 6 octobre prochain, mais ses partisans sont convaincus qu'il sera dans la course.
Également candidat, l'ancien ministre Abdellatif Mekki, chef du parti Travail et réalisation, et ex-dirigeant du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, a été interdit le 12 juillet de quitter le territoire et de déclarations publiques par un juge d'instruction qui l'auditionnait pour la mort en 2014 d'une figure politique.