Le procureur spécial américain qui poursuit Donald Trump a demandé à une juge de limiter la liberté de parole de l'ancien président avant son procès fédéral pour ses tentatives d'inverser le résultat de l'élection de 2020.
Selon le procureur Jack Smith, les critiques répétées de Donald Trump envers le ministère de la Justice, les habitants de Washington et la juge en charge de l'affaire, Tanya Chutkan, pourraient troubler la bonne marche de la justice.
Le procès de Donald Trump dans cette affaire doit débuter le 4 mars prochain, la veille du "Super Tuesday", une des plus importantes échéances des primaires républicaines pour lesquelles il est le grand favori.
D'ici là, M. Smith souhaite que le milliardaire républicain soit interdit de faire toute déclaration désobligeante ou intimidante à propos de n'importe qui cité dans l'affaire ou qui pourrait l'être, et de ne faire absolument aucune déclaration à propos des futurs témoins.
A la mi-août, une femme avait été arrêtée au Texas pour des menaces de mort envers Mme Chutkan, qui doit encore répondre à la demande de M. Smith de limiter les propos de Donald Trump avant son procès.