Sur les 179 sièges de conseillers régionaux en compétition lors de ces élections, la Cour suprême a confirmé 137 sièges pour UNIR. Les 42 sièges restants sont répartis entre 12 partis d'opposition et quelques indépendants.
Deux autres partis, l'Union des Forces de Changement (UFC) et BATIR, ont eu cinq conseillers élus chacun, suivis de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), qui n'a obtenu que 4 sièges de conseillers régionaux.
Les Forces Démocratiques pour la République (FDR) ont eu 3 sièges, et le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR) 2 sièges. Enfin, le Nouvel Engagement Togolais (NET), le Parti Démocratique Panafricain (PDP), le Comité d'Action pour le Renouveau (CAR), ainsi que les listes des indépendants, la Voix des Sans Voix, le Nouveau Départ et Honneur aux Paysans (HP), se sont contentés de 1 siège chacun.
Les élections régionales du 29 avril 2024, pour rappel, se sont déroulées conjointement avec les législatives, dont les résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle ont également donné une large victoire à l'UNIR avec 108 postes de députés sur 119. Ces députés ont d'ailleurs fait leur rentrée parlementaire ce 21 mai.
Dans la foulée, la cheffe du gouvernement togolais Victoire Dogbé-Tomegah a déposé sa démission ainsi que celle de l'ensemble de son gouvernement, a annoncé un communiqué officiel. Ils assureront les affaires courantes jusqu'à la mise en place du prochain gouvernement.
Le pays attend ensuite l'installation du Sénat pour que les députés et les sénateurs élisent ensemble le prochain Président du Togo, qui ne sera qu'un titre honorifique.